Conclusion

... est forcément malade.

- Le handicap est souvent la conséquence d’une déficience physique ou mentale non évolutive, visible ou invisible. Il dépend principalement du traitement social pour qu'il puisse s'intégrer dans la vie sociétale ordinaire. La reconnaissance du handicap a été élargie ces dernières années à de nouvelles catégories de maladies invalidantes.

... est dans un fauteuil roulant.

- Elle peut marcher avec des cannes, à l’aide d’un appareillage ou d’une prothèse. Les formes de déficiences physiques sont multiples : handicap moteur, surdité, cécité, etc. Certains ne sont pas apparents. Il s’agit parfois d’un handicap mental.

... bénéficie de toutes les aides de l’état.

- C’est très loin d’être le cas. Beaucoup de personnes handicapées vivent sous le seuil de pauvreté, surtout si la dépendance nécessite l’aide quotidienne d’une tierce personne.

... est courageuse.

- Elle a envie de vivre comme tout le monde et son handicap ne lui en a pas laissé le choix : elle ne peut que faire preuve de ténacité et de caractère pour y parvenir.

... est malheureuse.

- Pas plus et pas moins que les autres. Nous sommes tous à la même recherche du bonheur.

... est fragile et vulnérable.

- Sa force est de connaître ses fragilités et ses limites.

... n’a pas de relation sexuelle.

- Elle vit, aime et a une sexualité. Dans le cas d’un handicap lourd, elle et son partenaire doivent faire preuve d’un peu plus d’imagination et d’adaptation que les autres couples. Rien n’empêche de fonder une famille et d’avoir des enfants. La difficulté se situe surtout dans la rencontre d’un partenaire et dans le regard que porte la société sur la sexualité des personnes handicapées.